Indecences

Publié le par DA Estérel 83

ContributionsPar Michel THOMAS

 

 

Le 12 juin Falorni annonce qu'il ne se retirera pas, bafouant la règle républicaine après avoir bafoué, par sa candidature, les décisions du Parti qu'il représente dans le département de Charente Maritime. 

 

Jean-Louis Bianco, que tout le monde respecte dans ce parti qu'il connaît comme sa poche, écrit ceci sur son blog: « On dit que Lionel Jospin soutient Falorni. J'attends de celui qui a été 1er Secrétaire du P.S. qu'il dise publiquement qu'il soutient Ségolène Royal. »

 

Le silence  de l' intêressé est un aveu : il semble bien que ce soit lui qui ait manipulé Falorni!

J-L. Bianco connaît bien Jospin. Il raconte qu'en 2002, après la terrible défaîte, il lui proposa une rencontre amicale et n'obtint qu'une réponse glaciale: « un diner peut s' envisager... »!

 

Comme tout le monde il sait la haîne que cet ancien trotskyste (ou lambertiste de l'OCI) voue à Ségolène Royal , tout simplement parce qu'elle a fait mieux que lui qui s'est fait éliminer dès le premier tour par J-M. Le Pen. Il a d'ailleurs longuement exprimé sa rage et son animosité dans « L' impasse », paru en 2007et que Maurice Szafran commentait ainsi dans Marianne, sous le titre « l' indécence de Jospin »:  « Lionel Jospin méprise Mme Royal. Il le fait savoir avec morgue et mépris- il fait la leçon à la greluche -, mais au nom de quoi ? Parce qu'il s'est fait rétamer par Le Pen dès le 1er tour ? Avoir été le pantin de cette tragédie historique lui donnerait, à tout jamais, un droit de remontrance sur le PS et sur la Gauche qu'il a si puissamment contribué à démantibuler? ».

 

Comme le traître Bazaine, Jospin a abandonné ses troupes et refusé de participer au combat des législatives.

Simple réflexe d'un orgueil blessé, ou, plus vicieusement, attitude délibérée d'un trotskyste redevenu destructeur des institutions de la démocratie bourgeoise, en tout cas raison péremptoire de le prendre au mot et de l'écarter à tout jamais de la vie politique.

 

Maxime Bono, le Maire de La Rochelle, député sortant qui avait sollicité Ségolène Royal pour lui succéder, a clairement montré que , dès le premier tour, incitées par Bussereau et Raffarin, des voix de droite s'étaient portées sur Falorni, privant la candidate UMP de second tour et assurant ainsi la défaîte de Mme Royal, c'est à dire de celle qui avait pris la région à la Droite et, en même temps rendu l'espérance au peuple de gauche. Il fallait bien une alliance de traîtres avec la réaction pour l'abattre.

 

P.S.: se souvenir que Jospin fut parachuté de Paris à Ste Gabelle !

 

 

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