Nicolas Sarkozy OUT Sarkozy veut-il se débarrasser de son "Sarkoboy", ambassadeur en Tunisie ?

Publié le par DA Estérel 83

LePost

 

 

Boris Boillon, diplomate.

 

On ne parle que de ça à Tunis...

Depuis le dérapage de Boris Boillon, immédiatement après son arrivée à Tunis, la rumeur de son départ est sur toutes les lèvres. Il aurait été demandé au Sénat, par des sénateurs des français de l’étranger, à Alain Juppé, pendant son audition sur la Libye, tant l'effet a été désastreux sur l'image de la France en Tunisie.

En fait, le bouillant et gaffeur ambassadeur aurait été imposé par Mr Levitte, l’influent conseiller diplomatique à l’Élysée contre l’idée du président et du premier ministre. Mr Sarkozy serait officieusement furieux contre l'exécrable choix de son conseiller. Ou peut-être tente-t-on de nous le faire croire et de reporter sur un autre ce choix exécrable ?

Quoiqu'il en soit, l'échec de Boris Boillon est patent et sa révocation semble se préciser. Avec l'arrivée d'Alain Juppé aux Affaires Etrangères, il serait temps de tourner la page en Tunisie et de faire entrer dans une ère sereine et positive la relation des deux pays.

Et donc, Tunis bruisse de la rumeur selon laquelle (de sources bien entendu fiables) le choix présidentiel se serait porté sur un diplomate de carrière dont l'histoire personnelle est dramatiquement liée à celle de la Tunisie : Yves Marek, dont le père est demeuré 24 ans aveugle et paralysé après un passage par les geôles de Ben Ali.

Le choix d'Yves Marek serait en lui-même révélateur des intentions françaises : né en 1963 à Carthage, lauréat de l'Institut d'Etudes politiques de Paris, ancien élève de l'ENA, féru d'archéologie, de latin, de philosophie allemande et d'espistémologie mathématique, conseiller des Affaires étrangères, ancien directeur de cabinet d'Edgar Faure à la Mission du bicentenaire de la Révolution, artisan de l'ombre dans la francophonie et du musée du Luxembourg, loin du VRP à lunettes noires, back from Bagdad, on retourne dans l'ambiance feutrée des couloirs murmurants du Quai d'Orsay.

De surcroît passionné de jeu d’échecs et de chkobba, il garde un fort attachement pour son pays natal, la Tunisie, avec laquelle il a gardé des liens solides.

La diplomatie française, chancelante en Tunisie (où la francophobie affleurerait), repartira-t-elle d'un meilleur pied ?

Publié dans Etranger

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