Gaz de schiste: L'engagement de S.ROYAL en Ardèche

Publié le par DA Estérel 83

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Ségolène Royal a participé à une réunion publique à Saint Sernin, en Ardèche, pour lutter contre l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste en France.

Plus de 1000 personnes étaient présentes auprès des collectifs et des élus qui se mobilisent contre les gaz de schiste notamment autour du collectif Ardèche Stop au Gaz de Schiste.

Accueillie chaleureusement par les 40 collectifs locaux , réunis autour du collectif Ardèche, Ségolène Royal a d’abord félicité ce mouvement citoyen comme l’expression de la démocratie participative.

Elle a pris devant eux l’engagement de défendre et de demander :

- un moratoire immédiat sur les gaz de schiste

- l’annulation des permis d’exploitation ou d’exploration des gaz de schiste

- la mise en place d’un débat public sur la mutation énergétique.

Il faudra en 2012 réunir les Etats généraux de l’Energie pour engager la mutation écologique du pays et développer les énergies alternatives au pétrole, au nucléaire et aux énergies fossiles. Plutôt que d’investir des milliards dans la réhabilitation et la mise en sécurité des réacteurs de centrales nucléaires (des centaines de millions d’euros pour la seule centrale de Fessenheim), Ségolène Royal suggère que l’Etat investisse massivement dans les programmes de transition et de sobriété énergétique.

Michel Teston, Sénateur, Philippe Martin, député et Président du Conseil Général du Gers et Pascal Terrasse, Député et Président du Conseil Général de l’Ardèche ont ensuite répondu avec Ségolène Royal aux questions des citoyens concernant la loi en cours d’adoption.

Les citoyens se mobilisent contre le projet de loi UMP voté par l’Assemblée Nationale le 21 juin dernier, qui sera adopté le 30 juin par le Sénat et qui ouvre la possibilité d’explorer les gaz de schiste à des fins de recherche scientifique.

Les permis de recherche délivrés en mars 2010 par le Gouvernement dans le plus grand secret ont été découverts plusieurs mois plus tard par les citoyens et les élus locaux. Les questions de santé publique et d’environnement méritent d’être traitées dans le cadre d’un débat public élargi et cette absence bafoue la démocratie.

La technique de fracturation hydraulique nécessaire à l’exploration et à l’exploitation des gaz de schiste présente des atteintes graves à l’environnement et à la santé humaine : pollution des nappes phréatiques, de l’air, destruction des paysages, consommation de millions de litres d’eau et de produits chimiques.

Les citoyens, les collectifs et les élus demandent :

- l’abrogation immédiate des permis d’explorer attribués aux firmes pétrolières

- la réforme en profondeur du code minier afin de faire la différence entre les gaz conventionnels et non conventionnels tels que les gaz de schiste qui nécessitent des méthodes agressives d’exploration et d’exploitation

- l’interdiction de tout forage, même à des fins de recherche, sans un débat public préliminaire, une enquête publique et une étude d’impact approfondie

Publié dans S.ROYAL

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