Plans sociaux : le bras de fer de Montebourg avec Sanofi et PSA

Publié le par DA Estérel 83

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"Notre crainte, c'est que Peugeot taille dans ses effectifs et que les mêmes problèmes subsistent en plus petits", a dit M. Montebourg évoquant les problèmes de compétitivité et d'alliance que connaît le constructeur.

 

Le gouvernement pose des conditions au plan de réorganisation du groupe pharmaceutique Sanofi. "Quand une entreprise fait cinq milliards de profits, comme c'est le cas dans Sanofi (...) elle a le droit de se réorganiser", a affirmé, dimanche, Arnaud Montebourg, le ministre du redressement productif lors de l'émission Capital sur M6.

"J'accepterai votre plan de réorganisation si les syndicats sont d'accord", poursuit-il à l'attention du laboratoire pharmaceutique. "Nous sommes obligés, toujours, de rééquilibrer les décisions, car elles sont parfois excessives", a-t-il souligné, précisant que le gouvernement demandera auxentreprises "de se comporter plus en industriel qu'en financier".

La direction du groupe français a annoncé le 5 juillet une réflexion sur sa réorganisation, notamment dans la recherche, sans donner de détails. Selon les syndicats, la restructuration menace de 1 200 à 2 500 postes dans l'Hexagone, tout particulièrement à Toulouse, où la recherche occupe les 600 salariés du site, et à Montpellier, où elle représente 200 emplois sur 1 200.

 


 LE PLAN SOCIAL DE PSA INACCEPTABLE

Par ailleurs, au sujet du plan social chez PSA, qui prévoit desupprimer 8 000 emplois en France et la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois, M. Montebourg a qualifié ce plan de"toujours aussi inacceptable""Ce sera difficile de sauverAulnay", a-t-il concédé, "mais il n'y a pas qu'Aulnay, il y a Rennes, 1 500 personnes, 3 500 personnes par ailleurs.""Notre crainte, c'est que Peugeot taille dans ses effectifs et que les mêmes problèmes subsistent en plus petits", a continué M. Montebourg évoquant les problèmes de compétitivité et d'alliance que connaît le constructeur.

Pierre Moscovici, le ministre de l'économie et des finances, a invité instamment dimanche PSA Peugeot Citroën à réduire l'ampleur de son plan de restructuration. "Huit mille, c'est trop et j'espère que nous serons entendus. C'est indispensable que nous le soyons", a-t-il dit lors de l'émission Le Grand JuryRTL-LCI et Le Figaro.
 


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