Nine eleven

Publié le par DA Estérel 83

Coulisses de Sarkofrance

 

 

Je reviendrai, évidemment, sur le 11 septembre. Même si la nausée provoquée par une surdose médiatique et photographique devrait nous inciter au silence. Mais il se trouve que l'évènement fut personnel, psychologiquement bêtement douloureux, et que la profusion de théories complotistes ou de relativisme en tous genres m'exaspère autant que celles et ceux qui croient que le monde s'est arrêté ce jour-là.

La "célébration" du 11 septembre a débuté depuis quelques jours déjà. Ce jour de 2001 a marqué, parce que c'était l'Amérique, New-York, et terriblement efficace.

Celles et ceux qui pensent qu'on en fait trop, qu'on en a fait trop devrait penser aux incroyables conséquences géopolitiques, humanitaires et stratégiques de cet attentat. Nous avons une seconde guerre en Irak, une autre en Afghanistan, un durcissement sécuritaire inédit, des menaces terroristes tout aussi inédites.

Le 11 septembre a été une rupture. Une véritable rupture.

Je préfère écrire ces lignes avant que l'autre Monarque sans scrupule nous abreuve de sa morale à deux balles, vendredi, avec deux jours d'avance.

 

Publié dans Billet

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