Ne plus parler de Sarkozy. Ah bon ?
A chaque publication d'un billet partiellement consacré à Nicolas Sarkozy, l'inévitable commentaire tombe sur Twitter, Facebook ou sur le blog: nous n'aurions plus le droit ni d'utilité à faire un quelconque sujet sur l'ancien Monarque.
Ainsi ai-je reçu hier ces quelques commentaires (l'un est outrancier, je l'ai laissé pour l'exemple parmi les quelques dizaines que son auteur m'adresse ces derniers temps):
Quel curieux argument !
1. Depuis la défaite de Nicolas Sarkozy,l'ancien monarque est loin d'être l'objet principal des lignes de billetspubliés ces 9 dernières semaines. Nous sommes tous passés à autre chose. J'ai fermé le blogSarkofrance. Mesconsoeursetconfrèressont tous passés à autrechose.
2.La question du bilan du sarkozysme n'a quand même pas fini de se poser. Sarkozy lui-même - comme bien d'autres à droite - adorent rappeler les 35 heures, une décennie après leur adoption.
3.Le sarkozysme est-il si honteuxqui nous devrions l'oublier quelques semaines à peine après son éviction élyséenne ? Pour ses défenseurs, le sarkozysme devait être ce moment réformateur décisif. Pourquoi refuser d'en parler après ? Faudrait-il cacher Nicolas Sarkozy de l'attention médiatique ?
4. Nicolas Sarkozy a encore quelquescasserolesqui méritent qu'on s'y attarde, ne serait-ce que ses "affaires".
5. Pour lesantisarkozystesà la retraite comme votre serviteur, il est important d'entretenir un souvenir précis de ce que fut le sarkozysme. Nous n'y parviendrons peut-être pas, mais nous devons lutter contre les mauvaises réhabilitations de l'homme. Son mandat fut une erreur complète, pas question de l'oublier.