Investi candidat, François Hollande se dit prêt pour le «combat»

Publié le par DA Estérel 83

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François Hollande lors de son discours d'investiture, à la Halle Freyssinet, à Paris, le 22 octobre 2011.

François Hollande lors de son discours d'investiture, à la Halle Freyssinet, à Paris, le 22 octobre 2011. 

Le candidat à la présidentielle a reçu le soutien de Martine Aubry ou encore Ségolène Royal, et a évoqué le «combat» qui l'attend à la tribune...

François Hollande avait promis un discours de clôture des primaires citoyennes, il a finalement préféré ouvrir la séquence de la présidentielle. Officiellement investi candidat du Parti socialiste dans la course à l’Elysée ce samedi, le député corrézien s’est montré très offensif dans son discours à la Halle Freyssinet, à Paris, devant les cadres du parti, dont ses ex-adversaires des primaires.

Après l’intervention à la tribune de Martine Aubry, qui a «sonné la mobilisation générale derrière François» ou encore de Ségolène Royal, qui s’est dit «engagée sans réserve» aux côtés de son ancien compagnon, celui-ci s’est lancé un discours très long (1h10), dans lequel il a insisté sur le «combat» qu’il devra mener jusqu’en mai prochain, ajoutant qu'il mesure «la dimension» de la tâche qui l'attend.

«Nous étions encore hier dans la pluralité, nous sommes aujourd'hui dans l'unité», a-t-il dit aux 4.000 personnes rassemblées. «Nous étions dans le débat, nous sommes aujourd'hui dans le combat, dans le combat contre la droite, dans le combat contre l'extrême-droite, dans le combat pour le changement, dans le combat pour la gauche, dans le combat pour la victoire, voilà aujourd'hui le sens du mouvement que nous lançons.».

Mobiliser au premier tour pour éviter un «nouveau 21 avril»

Sur la campagne en elle-même, François Hollande a déclaré qu'il n'entendait «rien cacher des difficultés qui s'annoncent». «Je ne multiplierai pas les propositions à mesure de mes rencontres avec les catégories qui chacune se considère comme prioritaire», a précisé le vainqueur des primaires citoyennes.

Il a également rappelé ses priorités, la jeunesse, l’éducation et le «rêve français», avant d’appeler les Français à se mobiliser dès le premier tour de la présidentielle de 2012, mettant en garde contre un «nouveau 21 avril» 2002, en référence à l’élimination de Lionel Jospin, qui avait d'ailleurs fait le déplacement ce samedi à la Halle Freyssinet.

Après la forte mobilisation des primaires, a-t-il poursuivi, «il faut attirer encore bien plus, il s'agit d'être majoritaire». Il a mis aussi en garde contre un Nicolas Sarkozy, candidat «depuis le premier jour» de son arrivée à l'Elysée en 2007 et qui, s’il est un «mauvais président», a «du savoir-faire» en matière de campagne.

Dans la salle, où les «François président», «Tous ensemble, socialistes», «On va gagner» ont scandé le discours du candidat, François Hollande a réussi son effet. Parmi les cadres du parti également, à en juger à l’enthousiasme de Lionel Jospin et autre Pierre Mauroy, qui sont venus féliciter le favori des sondages à sa sortie de scène.

 

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